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Gilbert Bécaud

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La biographie complète - Gilbert Bécaud

Gilbert Bécaud a su traverser les époques en restant branché sur "100 000 volts". Il a laissé derrière lui, plus de 400 titres dont de nombreux standards de la chanson française.

François Silly dit Gilbert Bécaud
Né le 24 octobre 1927 à Toulon, décédé le 18 décembre 2001 à Paris.

Assurément l'un des chanteurs les plus énergiques que la France connaisse, Gilbert Bécaud sait traverser les époques en restant branché sur "100 000 volts" ! De sa Méditerranée natale, il garde au coeur la chaleur et la bonne humeur. Elevé, avec son frère et sa soeur, par sa mère, qui l'encouragera toujours à suivre la carrière artistique qu'il a choisi, c'est en hommage à son père adoptif qu'il prend le nom de Bécaud. Pianiste très doué, il intègre le Conservatoire de Nice et rêve de récitals. La compétition est rude et, après la guerre durant laquelle François rejoint la Résistance aux côtés de son frère, c'est comme pianiste de bar que le jeune homme débute. La chanson sera le fruit de rencontres. Par le biais d'un ami, il compose pour la chanteuse réaliste Marie Bizet. Elle lui présente le parolier Pierre Delanoë, qui ne le quittera plus. François accompagne également Jacques Pills, autre star de l'époque. Ainsi il observe la façon que ces interprètent ont d'occuper la scène, de captiver le public. Piaf l'adopte et, malgré une relation professionnelle parfois tendue, il apprendra beaucoup avec elle. En 1952, le jeune homme devient Gilbert Bécaud et trouve un accessoire de scène désormais incontournable : la cravate à pois. A cette époque il rencontre un autre jeune plein d'avenir : Charles Aznavour. Ensemble, ils écriront des titres comme "Je veux te dire adieu " et "C'est merveilleux l'amour ".

L'homme à la cravate à pois déclenche l'hystérie

C'est en 1953 que le public découvre le chanteur avec "Mes mains " et "Les croix ". Bruno Coquatrix programme en première partie le jeune homme dans ce qui deviendra le temple de la chanson française : l'Olympia. Deux ans plus tard, c'est en vedette que Bécaud remonte sur cette scène ! Entre temps les auditeurs ont été séduits par la cure de jouvence proposée par le chanteur. A tel point que, événement rare pour l'époque et devenu mythique, on casse les fauteuils de la salle de spectacle. L'Olympia reste "la" salle de Bécaud. En 50 ans de carrière, il y reviendra plus de 30 fois ! C'est également sur cette scène qu'il reçut la légion d'honneur en 1974.
Bécaud est inépuisable et enchaîne les tournées et les enregistrements. Parmi eux, "Les marchés de Provence " et "La corrida ". En 61 méga tube avec "Et maintenant", largement repris dans le monde entier et notamment en Amérique sous le titre de "What now my love". Les années 60 sourient au célèbre chanteur puisqu'il a l'intelligence de composer des musiques pour les "yéyés", ne perdant ainsi par le contact avec un public parfois volage. Une chanson : "Tête de bois " devient même le titre d'une émission à succès. En parallèle, il compose rien de moins qu'un opéra : "L'Opéra d'Aran " qui sera depuis lors constamment joué dans le monde entier. En 1964, "Nathalie" devient vite "le" tube du chanteur. Tube de nouveau en Amérique avec "Let it be me", interprété entr'autre par James Brown et adapté de "Je t'appartiens ". "L'important, c'est la rose" devient un autre titre phare en 67 qui aura une nouvelle jeunesse lors de l'élection de Mitterand en 81.

Les années 70 voient un ralentissement de productivité ("La solitude, ça n'existe pas " est un titre phare de cette période), mais une présence sur scène toujours aussi dynamique. En 1977, "L'indifférence " remporte l'oscar de la chanson française. 30 ans de carrière fêtés à l'Olympia en 1983, avec le titre vedette du moment "Désirée". La comédie musicale occupe le compositeur en 86 puisqu'il adapte un roman de Romain Gary : "Madame Roza" qui triomphera à Broadway. En 1991, atteint par la mort de sa mère et à une légère lassitude, il annonce qu'il quitte la scène. Heureusement, dès l'année suivante un nouvel album concept qui résume son existence : "Une vie comme un roman" arrive dans les bacs. Décidément infatigable, Gilbert Bécaud sort "Faut faire avec..." en 99 où il évoque sa maladie et, remonte sur la scène de l'Olympia. Il disparait à l'âge de 74 ans le 18 décembre 2001 des suites d'un cancer.

Gilbert Bécaud laisse derrière lui plus de 400 titres dont de nombreux standards de la chanson française.

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