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Harry Nilsson

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La biographie complète - Harry Nilsson

Harry Nilsson a été successivement chanteur pop, rocker ou encore crooner, avec un brio égal. Son aptitude à changer de registre, aura également servi ses compositions admirées par les plus grands : John Lennon ou encore Randy Newman.

Harry Nelson III dit Harry Nilsson
Né le 15 juin 1941 à New-York (Etats-Unis), mort le 15 janvier 1994

Après avoir prématurément quitté les bancs de l'école, Harry Nillson va exercer différents petits boulots tout en s'initiant à la guitare et au piano. Il compose également jusqu'à sa rencontre avec Scott Turner. Estimant que les chansons d'Harry Nilsson sont en avance sur son temps, le compositeur lui propose d'interpréter ses propres titres. Ensemble, ils enregistreront une vingtaine de chansons inspirées par Buddy Holly et les Everly Brothers. Pour autant, Harry Nilsson continue d'écrire, notamment avec Phil Spector avec qui il cosigne " This could be the night ", enregistré en 1965 par le Modern folk quartet. Mais c'est deux ans plus tard que le chanteur s'impose avec l'album " Pandemonium shadow show " dans la plus pure tradition de la pop américaine.

L'artiste revient en 1968 avec " Aerial Ballet " et " Harry " ; deux albums influencés par la pop, la musique brésilienne et la variété américaine, celle de Peggy Lee ou de Franck Sinatra. Il reprend également une douzaine de titres des Beatles dont " You can't do that " et " She's leaving home ". Séduit, John Lennon témoignera de son admiration à Harry Nilsson. Dès lors, les deux artistes entretiendront une longue amitié qui se soldera par un album commun en 1974, " Pussy Cats ", composé de reprises de classiques du rock et de deux ballades " Don't Forget Me " et " Black Sails ".

Par la suite, le chanteur empruntera également au registre de Randy Newman et de Fred Neil. C'est d'ailleurs sa version d' " Everybody's Talkin' ", du même Fred Neil, qui sera choisie pour illustrer le film " Macadam Cowboy " de John Svlesinger en 1969. Un titre qui lui offrira son premier grand succès.

Hommage aussi en 1970 à Randy Newman avec l'album, " Nilsson sings Newman ".

" Nilsson Schmilsson ", en 1971, marque un tournant. Harry Nilsson se tourne vers un style plus rock, notamment avec les titres " Without you ", " Jump into the fire " ou " Coconut ", dans lequel il joue de la dérision.

Deux ans plus tard, après sa période rock, le chanteur se métamorphose en crooner avec " A Little Touch Of Schmilsson In The Night ". Il reprend des chansons de Franck Sinatra, de Judy Garland ou de Nat King Cole.

Il cosigne en 1974 avec Ringo Starr la musique du film " Son Of Dracula " de Freddie Francis et enchaîne l'année suivante avec " Duit On Mon Dei ", " The Sandman ", " That The Way It Is " en 1976, ainsi qu'avec " Knilsson " en l'année suivante.

Une fois de plus, Harry Nilsson est sollicité au cinéma. Cette fois, c'est son titre, " Perfect Day ", qui est utilisé en 1979 dans " All That Jazz " de Bob Fosse.

Le disque, " Flash Harry " signe la fin de sa carrière musicale.

Harry Nilsson quitte la scène pour se consacrer à la lutte contre le sida et le port d'armes, suite à l'assassinat de John Lennon le 8 décembre 1980.

Victime d'une grave attaque cardiaque en 1993, Harry Nilsson décède le 15 janvier 1994, alors qu'il entendait s'attaquer à un nouvel album.

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