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Marie Laforêt

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La biographie complète - Marie Laforêt

La fille dotée des plus beaux yeux de la chanson française a su envoûter de sa voix magique des générations d'auditeurs...
Maïtena Doumenach dit Marie Laforêt
née le 5 octobre 1940 à Soulac sur Mer

La fille dotée des plus beaux yeux de la chanson française a su envoûter de sa voix magique des générations d'auditeurs. Si Marie Laforêt a quelques fois délaissé sa carrière de chanteuse au profit d'autres aventures, elle reste très aimée d'un large public. Ses parents, émigrants d'origines arméniennes, s'installent en Gironde où la jeune Maïtena passe son enfance. Sa beauté et ses yeux légendaires font déjà des ravages.
Le hasard a voulu que la jeune fille remplace au pied levé sa soeur pour le concours "Une étoile est née" et le remporte face à 3000 candidates. Jamais concours n'aura aussi bien porté son nom !

Une étoile est née

Marie Laforêt fait son entrée dans le monde de l'art. Sans être connue, elle déclenche par sa seule présence, une émeute au festival de Cannes en 1958. Ses talents d'actrice éclateront avec le film de René Clément "Plein Soleil". La musique, qui l'a toujours accompagnée, entre rapidement dans sa vie professionnelle. En 1959 sort sa première chanson : un air de folklore russe ! Alors qu'elle triomphe au cinéma aux côtés d'Alain Delon et de Maurice Ronet dans "Plein Soleil", elle devient trois ans plus tard, en 1963, une vedette de la chanson avec "Les vendanges de l'amour". Marie Laforêt refuse de se complaire dans la femme à la beauté glacée qu'on lui attribue, même si le film "La fille aux yeux d'or" ne fait qu'accentuer la chose.

Folklore

Elle décide donc de profiter de la chanson pour s'amuser, quitte à chanter des textes un peu légers. En marge de ces airs un peu faciles (comme "Marie douceur-Marie colère"), elle travaille dur pour offrir à son nouveau public des mélodies où sa voix ample et envoûtante s'offre de toute sa dimension.
Elle interprète "House of the rising sun" avant qu'un certain Johnny Hallyday ne le traduise en "Pénitencier". Si elle n'hésite pas à chanter en italien "Nozze di campana", en allemand ""Immer wieder sonnenschein" (traduction des Vendanges de l'amour) ou en anglais "Blowin'in the wind" de Bob Dylan, elle participe également à l'élan qui traduit les succès anglo-saxons en français.

Des titres phares

Ainsi elle interprète un autre hit populaire : "Viens sur la montagne" traduit de la chanson "Tell it on the mountain". Elle porte également son dévolu sur la flûte de pan de Los Incas et la met à la mode en interprétant le titre "Que calor la vida" puis ce sera l'adaptation française de "El condor passa" : "La flûte magique". L'artiste ne cache pas son amour des chants folkloriques, qui sont pour elle un langage universel.
"Manchester et Liverpool", "Ivan, Boris et moi" deviennent des succès du disque. Guy Béart lui offre la chanson "Frantz" qu'ils chantent en duo. Sa voix peut se montrer déchirante, ainsi dans "Je voudrais tant que tu comprennes", qui sera repris des années plus tard par Mylène Farmer. Elle signe également certains textes, particulièrement beaux, sous le pseudonyme Françoise They. Ainsi peut-on entendre, sur son album enregistré en 1972, le malicieux "Choux cailloux genoux époux". Son avant dernier album sera un concept, ponctué par des intermèdes "dans ma chambre". Son impressionnant crescendo de "Viens, viens" se vendra très bien. En 1974, elle reprend le titre extrait de l'opérette "Toi, c'est moi" : "Sous les palétuviers".

Entre chansons et théâtre

A la fin des années 70, Marie Laforêt ouvre une galerie d'art à Genève et préfère se consacrer à l'écriture plutôt qu'au cinéma et la chanson. Il y néanmoins quelques tentatives, en 1983 avec le titre " Blanche nuit de satin " et l'album " Reconnaissances ", (1994) dont elle signe les textes sans recourir à l'artifice du pseudonyme. Des échappées belles également du côté du cinéma, avec " Tikho Moon " d'Enki Bilal en 1996, et du théâtre trois ans plus tard, avec " Master Class ", une pièce de Terrence Mac Nally dans laquelle elle joue La Callas et avec " Jésus la Caille " de Francis Carco en 2004. L'année suivante est marquée par le retour de La chanteuse qui n'avait pas offert de concerts depuis plus de 30 ans. Les fans sont au rendez-vous, les représentations se prolongent aux Bouffes parisiens, où elle interprète des titres phares comme " Yestaerday ", " Les vendanges de l'amour " ou encore " Viens, viens ".

Constante dans son inconstance, Marie Laforêt continue malgré tout de faire chavirer ses admirateurs. Son autodérision lui permet de passer du cinéma, au théâtre en passant par la chanson sans renier son passé.

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