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Village people

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La biographie complète - Village people

A l'apogée de son succès à la fin des années 70 et au début de la décennie suivante, Village people, reste comme le groupe disco qui, avec humour, a parodié les stéréotypes homosexuels de l'époque. Les chorégraphies de " YMCA " ou encore d'" In the navy " sont reprises par tous.

Il était une fois... un quartier animé new-yorkais, celui de Greenwich Village, qui abritait un danseur de rue, pour le moins " gai ", habillé en indien. Son nom, Felipe Rose. Intéressé par le spectacle pour le moins original et zélé, Jacques Morali, soucieux d'attirer la communauté gay, décide alors de réunir tous les clichés américains.
C'est chose faite en 1977, le producteur français réunit autour de Felipe Rose, notre " Bison futé " du début, Victor Willis, le policier (qui sera remplacé à partir de 1980 par Ray Simpson), qui lui-même ramène Alex Briley, le GI.
Pour " égayer " l'histoire, Jacques Morali, associé à Henri Belolo, organise des auditions pour compléter la formation qui s'enrichit finalement de David " scar " Hodo, l'ouvrier en bâtiment, Randy Jones, le cow boy, et Glenn Hughes, le motard (Eric Anzalone prendra sa suite en 1995). Enfin Phil Hurtt et Peter Whitehead prennent, eux, en charge les compositions ainsi que les costûmes.

Icône gay

Le groupe, maintenant au complet, commence par se faire connaître en Grande Bretagne avec les titres " San Francisco " en 1977 et " Macho Man ", l'année suivante.
Il faut attendre le retentissant " YMCA " en 1978 pour que Village People s'impose véritablement. Le titre est un phénomène. Toutes les discothèques font écho à " YMCA " qui se chante autant qu'il se danse.
L'année suivante c'est la déferlante " In the navy ", qui matérialise quelques uns des fantasmes de la communauté homosexuelle, parfois de manière crue... Qu'a cela ne tienne, la chanson devient un outil de promotion pour l'US Navy qui n'hesite pas, pour les besoins du clip, à mettre à disposition, un porte-avion, plusieurs appareils et des centaines de Marines sur une base américaine de San Diego.
Contre toute attente, la protestation ne vient pas des autorités mais des journaux et des contribuables qui dénoncent l'utilisation de fonds publics et la mobilisation des moyens pour le clip. Autant de scandales qui profitent finalement à la chanson.

Reconversion

La popularité des Village People est telle qu'a l'orée des années 80, leurs membres s'offrent un film " Can't stop the music " (1980). Le long métrage, réalisé par Nancy Walker dans lequel jouent également Steve Guttenberg, Valérie Perrine, Paul Sand et Bruce Jenner, est aussitôt récompensé par les prix du pire film et du pire scénario lors des Golden Raspberry awards.
Un an plus tard, échaudés par cet échec, le groupe renonce à ses costumes " traditionnels " et adopte un look inspiré par le mouvement des nouveaux romantiques et sort l'album " Renaissance " qui n'est pas non plus un succès commercial escompté.
Les Village People, qui choisissent pour certains des carrières solos, préfèrent finalement s'orienter vers la production et crées leur propre maison, Sixuvus. Ils peuvent ainsi, en toute liberté, produire leurs tournées ainsi que leurs CD et DVD, parmi lesquels " Living in the wildlife " en 1990.
Cinq ans plus tard, ils chantent aux côtés de l'équipe de football allemande " Far away in America ".
En 2004, ils reviennent à la faveur de la tournée de Cher qui s'achève l'année suivante.

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